Dialogue BRDC vs Pouvoir, bloqué

Par Karine ALLOUCHE l LAMINE MÉDIA

(Bangui, le 28 Septembre 2025 - LAMINE MÉDIA) Le pouvoir et l'opposition ne sont pas sur les mêmes longueurs d'onde, à l’approche des élections de 2025. Dans une déclaration du 26 Septembre et signée par le Premier ministre Félix Moloua, le gouvernement explique que le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), a posé « des conditions supposées nécessaires et préalables » au format d’un dialogue politique en Centrafrique. Le BRDC, indique la déclaration, réaffirme que « seule une médiation internationale indépendante, peut garantir un dialogue équitable et impartial » en Centrafrique. L’opposition exprime aussi à travers ses exigences, que « le dialogue doit durer autant de jours que nécessaire » pour, explique-t-elle, « parvenir à un accord dont l’application sera confiée à un organe paritaire ». Cet organe paritaire, explique le BRDC, doit comprendre « les représentants des deux parties ainsi que des représentants d’observateurs ». En réponse, le gouvernement Centrafricain qui n’entend pas de cette oreille, apporte un autre réponse. Pour Félix Moloua, la/le Centrafrique est « une Etat souverain avec des institutions légitimes et fonctionnelles, capables d’assurer des dialogues directs entre les Centrafricains » et que nous avons, dit-t-il, « le devoir et la responsabilité de le protéger ». En résumé, pour le gouvernement, le dialogue doit se tenir à Bangui, et avec des acteurs Centrafricains. Mais, Félix Moloua ne ferme pas la porte, et assure que « l’exécutif reste attaché et ouvert au dialogue avec toutes les formations politiques, y compris le BRDC ». Et ces discussions politiques, explique le Premier ministre, ne seront entamées que lorsque l’opposition arrivera à proposer, « des thématiques du dialogue » qu’elle a sollicité avec le gouvernement Centrafricain.

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Date: September 28, 2025

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