Dépêches-Breaknews

Le dépouillement des bulletins de vote a commencé ce Dimanche soir dans plusieurs centres de vote à Bangui et à l’intérieur du pays, à l’issue de la fermeture des bureaux. Les opérations se déroulent en présence des membres des bureaux de vote, des représentants des candidats, des observateurs nationaux et internationaux ainsi que des forces de sécurité.

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The counting of ballots began Sunday evening in several polling stations in Bangui and throughout the country, following the closing of the polling booths. The operations are taking place in the presence of polling station staff, representatives of the candidates, national and international observers, and security force. ================================

La situation sécuritaire reste instable dans la préfecture du Haut-Mbomou, notamment à Zémio et dans plusieurs villages autour. Selon des habitants, des attaques armées, des enlèvements et des actes d’intimidation ont été signalés depuis le début du mois. Ces derniers jours, trois personnes ont été tuées, dont deux adolescents, d’après les mêmes sources. Une habitante de Zémio, qui a requis l’anonymat, affirme que les habitants vivent dans la crainte depuis la multiplication des incidents. « Nous ne sommes plus tranquilles depuis ces événements. La population vit dans la peur, nous dormons mal et nous entendons régulièrement des crépitements d’armes. En ville, on sent qu’il y a un danger permanent », confie-t-elle. Dans ce contexte tendu, plusieurs commerces et magasins restent fermés. Le marché fonctionne au ralenti, voire est paralysé par moments, en raison de la crainte d’éventuelles attaques. D’après plusieurs sources concordantes, la milice Azandé Ani Kpi Gbé (AAKG) est régulièrement citée comme étant à l’origine d’une partie des violences observées dans la zone. Face à cette situation, les autorités locales, appuyées par la MINUSCA, affirment avoir renforcé les dispositifs de sécurité pour rassurer les habitants. Le sous-préfet de Zémio, René Gislain Bolamba, évoque des mesures en cours pour stabiliser la zone. « Zémio est relativement calme grâce aux efforts de l’État. Il y a une présence militaire renforcée, appuyée par nos partenaires, notamment la MINUSCA. Nous travaillons également à contenir les rumeurs et à clarifier la situation par le dialogue », a-t-il déclaré. Début décembre, une embuscade survenue dans le village de Bar, situé à environ quarante kilomètres de Zémio, a particulièrement marqué les esprits. L’attaque s’est soldée par l’incendie de deux véhicules et la prise en otage de treize personnes, semant la panique au sein des populations locales. Cette dégradation sécuritaire intervient à l’approche des élections groupées prévues le 28 décembre prochain, dans un contexte où la sécurité demeure un enjeu majeur pour le bon déroulement du scrutin. De son côté, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Administration du territoire, Bruno Yapandé, relativise les faits, les qualifiant d’actes isolés à caractère crapuleux.

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The security situation remains unstable in the Haut-Mbomou prefecture, particularly in Zémio and several surrounding villages. According to residents, armed attacks, kidnappings, and acts of intimidation have been reported since the beginning of the month. In recent days, three people have been killed, including two teenagers, according to the same sources. A resident of Zémio, who requested anonymity, says that people have been living in fear since the increase in incidents. “We haven’t felt safe since these events. The population lives in fear, we sleep poorly, and we regularly hear gunfire. In town, you can feel that there is a constant danger,” she confides. In this tense context, many businesses and shops remain closed. The market is operating at a reduced capacity, or even paralyzed at times, due to the fear of possible attacks. According to several reliable sources, the Azandé Ani Kpi Gbé (AAKG) militia is regularly cited as being responsible for some of the violence observed in the area. Faced with this situation, local authorities, supported by MINUSCA, claim to have strengthened security measures to reassure residents. The sub-prefect of Zémio, René Gislain Bolamba, mentions ongoing measures to stabilize the area. “Zémio is relatively calm thanks to the efforts of the State. There is a reinforced military presence, supported by our partners, particularly MINUSCA. We are also working to contain rumors and clarify the situation through dialogue,” he stated. In early December, an ambush in the village of Bar, located about forty kilometers from Zémio, particularly shocked the community. The attack resulted in two vehicles being set on fire and thirteen people being taken hostage, sowing panic among the local population. This deterioration in security comes as the combined elections scheduled for December 28th approach, in a context where security remains a major challenge for the smooth running of the vote. For its part, the government, through the Minister of Territorial Administration, Bruno Yapandé, downplays the events, describing them as isolated acts of a despicable nature. For: LAMINE MEDIA Website: laminemedia.com Date: December 28, 2025 Copyright ©: 2014 - 2025 All rights reserved: LAMINE MEDIA...

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